Les neurosciences : des connaissances factuelles pour mieux comprendre le tout-petit mieux comprendre le tout-petit

Chez Les Petits Chaperons Rouges, nous nous appuyons sur des connaissances factuelles, ainsi que sur les avancées scientifiques et les chercheurs en neurosciences pour répondre aux besoins de sécurité du jeune enfant, à sa dépendance et à son immaturité cérébrale.

Qu'entend t-on par neurosciences ?

Les neurosciences regroupent toutes les recherches scientifiques sur le système nerveux, c’est-à-dire le cerveau, la moelle épinière et les nerfs. Les différentes échelles d’études sont à l’origine de champ de recherche différents, comme les neurosciences moléculaires, cellulaires, la neurophysiologie ou encore les neurosciences cognitives.

Les neurosciences : un outil pour mieux comprendre l’enfant

Les études scientifiques, et plus spécifiquement l’analyse du système neurologique, nous apportent des connaissances sur la construction et le développement du cerveau de l’enfant. La recherche en neurosciences se révèle indispensable à la compréhension et donc à l’accompagnement du tout-petit. Avec les neurosciences, les connaissances sur l’immaturité cérébrale du jeune enfant nous permettent de comprendre pourquoi celui‑ci est en proie à de véritables tempêtes émotionnelles : pourquoi il tape, mord entre 1 an et 3 ans, pour‑ quoi il peut éprouver de véritables paniques. Si on le laisse seul face à ses détresses, il peut sécréter trop de cortisol, qui altère son développement cérébral.

Grâce aux neurosciences, nous savons désormais concrètement :

  • Comment l’enfant traite les différentes informations qu’il reçoit de son environnement
  • Comment il gère ses émotions
  • Ce qu’il se passe dans son cerveau quand il interagit avec les adultes et avec les autres enfants.

Autant de connaissances qui vont guider nos pratiques pour répondre de façon efficiente au développement de l’enfant !

Développement de l’enfant : quel est le rôle de l’adulte ?

L’enfant intègre quotidiennement toutes les informations environnementales mises à sa disposition. Notre rôle d’adulte et d’accompagnant respectueux du rythme de chacun, est de proposer des situations où l’enfant « apprend à apprendre », où nous l’aidons à construire les structures mentales qui lui permettront de constituer son savoir et ses comportements sociaux, où nous l’encourageons à développer son sens critique et son autonomie.

Pourquoi étudier les neurosciences ?

Les neurosciences pour comprendre : comment l’enfant apprend ?

Dans les toutes premières années de vie, ce sont des milliards de synapses qui se font et se défont chaque jour. Ce bouillonnement rend le cerveau particulièrement réceptif à certains apprentissages, selon l’âge de développement. Mais qu’est-ce qui favorise ses apprentissages ?

 

Le plaisir : un indispensable pour apprendre !

Le plaisir crée un équilibre émotionnel, par la production d’endorphines qui entraine la densification des neurones. Le plaisir est donc l’un des éléments incontournables de tous les apprentissages ! En revanche, le stress est l’ennemi du cerveau : il altère l’hippocampe, lieu de la mémoire et de l’apprentissage.

 

Sécurité, encouragement, respect du rythme individuel : des besoins à assouvir

L’enfant a besoin de soutien et d’encouragement : cela booste sa mémoire et lui permet de poursuivre la mise en route des apprentissages.

Les apprentissages sont soutenus par des besoins individuels primaires tels que la sécurité, une nutrition adaptée à chaque étape de développement, un rythme de sommeil respecté. En effet le repos est un facteur indispensable, qui permet l’enregistrement des apprentissages, notamment mnémoniques en connaissances. L’enfant qui dort se repose, certes, mais il « encode » toutes les acquisitions, découvertes faites en amont !

Neurosciences : le rôle vital des émotions !

Les émotions sont une réactions biologique à un évènement extérieur. Quand l'enfant est connecté à ses émotions, il essaye d'orienter sa vie vers ce qui lui correspond au mieux. Il est alors nécessaire d’accueillir toutes ces émotions chez soi et chez les autres sans jugement.

L'expression de ses émotions est une source de bien-être. En mettant des mots sur ses émotions, en étant empathique et à son écoute, le cerveau global de l'enfant gagne en maturité. Il doit mettre des mots sur ses émotions, qu'elles soient positives ou négatives. Quand il est anxieux, triste, déçu, en colère, en parler apaisera une partie de son cerveau.

Quand les neurosciences rencontrent l'éducation ?

Dans nos crèches : des professionnels formés aux neurosciences pour encourager les apprentissages !

Les professionnels de l’accueil de l’enfant ont un rôle majeur dans les premières années de vie. Les pratiques s’organisent en consciences des neurosciences, neurosciences cognitives et de ces apports scientifiques. De 0 à 3 ans, une emphase sera développée en respect des périodes sensibles d’apprentissages autour de la motricité et du sensoriel.

Une attention particulière sera portée à l’analyse de l’environnement de l’enfant avec comme objectif de lui apporter la perception, le choix et la compréhension nécessaire.

La crèche est un terrain riche d’exploration et de possibles. Nos professionnels s’engagent dans une vraie rencontre avec l’enfant, lui permettant de trouver à la fois attachement et exploration.

L’attachement et la sécurité affective

Le contact avec la personne qui s’occupe le plus de l’enfant dans ses premiers mois est primordial. Le regard a un rôle puissant dans le développement du cerveau des enfants. Plus un enfant est en relation avec des personnes fiables, plus il est capable de faire preuve d’auto régulation.

Le cerveau des bébés fait des statistiques en permanence : il estime les différences entre les récompenses attendues et la réponse obtenue et chercher à les réduire. Si le feedback n’est pas régulier ni fiable, alors l’enfant devient insecure. Cette insécurité qui vient du lien social est presque mathématique.

La meilleure manière de favoriser le développement et le bien-être des enfants est que les adultes réfléchissent à ce qui a, chez eux-mêmes, le plus impacté leur enfance, l’objectif étant de créer un lien positif et de reprendre le contrôle sur les réactions émotionnelles liées à l’histoire personnelle malmenée.

Par ailleurs, un attachement sécurisé avec un enseignant a les mêmes effets sur les parties du cerveau qui gèrent la régulation émotionnelle et les capacités de raisonnement.

L’empathie et les encouragements

L’empathie est absolument fondamentale pour le bon développement du cerveau des enfants.

L’attachement de l’enfant à son parent dépend de la capacité du dernier à répondre aux besoins du premier. On en revient à la notion clé d’empathie. Quand la figure d’attachement est fiable, le cerveau pré frontal mature plus vite.

Le fait d’encourager et de soutenir l’enfant favorise le développement de l’hippocampe, la structure dans le cerveau responsable de la mémorisation. La peur et le stress liés à l’humiliation et aux critiques font diminuer l’hippocampe.

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